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Activité physique et sportive, santé et qualité des finances publiques
Une publication du ministère des Sports
Direction des Sports – Bureau de l’économie du sport
Note d’analyse n°11 – 31 janvier 2018
En lien avec le développement des transports et la transformation des modes de vie, le niveau de sédentarité s’est considérablement accru dans de nombreux pays, en particulier les pays développés, avec des conséquences majeures pour la santé générale des populations, tant au niveau de la prévalence de maladies non transmissibles (maladies cardio-vasculaires, diabète, cancers) que de leurs facteurs de risque (hypertension, glycémie, surcharge pondérale). L’inactivité physique serait directement responsable de près d’un million de décès par an au sein de l’Union Européenne.
Puisqu’il est désormais largement admis que la pratique d’une activité physique régulière réduit les risques associés à de nombreuses maladies chroniques, la promotion de l’activité physique est devenue une priorité de santé publique dans de nombreux pays et fait l’objet de recommandations des autorités sanitaires
internationales.
Ces politiques s’appuient sur des études économiques basées sur l’estimation du coût engendré par la sédentarité pour la collectivité, qui se sont généralisées ces dernières années. Dans le prolongement des études épidémiologiques établissant la sédentarité comme facteur de risque de nombreuses maladies, elles fournissent aux décideurs des outils leur permettant de juger du potentiel d’économies d’une action forte en faveur de la promotion de la pratique sportive.
En responsabilisant notamment l’assuré social, la promotion du sport-santé permet d’offrir des solutions durables à des pouvoirs publics soucieux d’assurer la soutenabilité de systèmes de protection sociale confrontés au double défi de la contraction des sources de financement et de l’accroissement simultané des dépenses.
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7 Février 2018